Poète, érudit, polyglotte, antiquaire, homme d’affaires et écrivain prolifique, Gilbert D’Andria (1901-1970) a laissé derrière lui des malles de textes manuscrits d’une écriture malheureusement difficile à déchiffrer et qu’il refusa de publier de son vivant, sauf quelques articles et essais, dans des journaux locaux, souvent sous un pseudonyme. Il n’a jamais souhaité la popularité. Le talent incontestable de ce conteur que ses contemporains ont comparé aux meilleurs écrivains de la prose française, donnera au lecteur intéressé, un plaisir particulier, dans le présent et passé de la Turquie et de l’Asie Mineure. Après sa mort, son fils a publié, chez Je Publie, en 2009 Rêves de Veille, un livre représentatif des ses trois recueils de poèmes : Rêves de Veille, Glossolalie, Histoire, histoires et en 2011, L’ile aux cent jours, un roman feuilleton et des contes et, en 2018 chez Libra Kitapçilik ses mémoires Smyrne en ce temps-là…où il décrit et dépeint minutieusement une belle époque de vie levantine à Izmir.
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