Poète, érudit, polyglotte, antiquaire, homme d’affaires et écrivain prolifique, Gilbert D’Andria (1901-1970) a laissé derrière lui des malles de textes manuscrits d’une écriture malheureusement difficile à déchiffrer et qu’il refusa de publier de son vivant n’ayant jamais souhaité la popularité. Le talent incontestable de conteur de cet écrivain, peintre coloriste et scrutateur d’âmes, que ses contemporains ont comparé à Guy de Maupassant et Panay Istrati donnera au lecteur intéressé à une belle époque de vie levantine un plaisir particulier, parce qu’il décrit et dépeint si minutieusement dans ses Mémoires une ère et des personnages de Smyrne du début au milieu du XXe siècle. De son vivant, il publia beaucoup d’études et de contes dans le Journal d’Orient sous le pseudonyme de Germain Arland ou G.A. Récemment, chez Je Publie, sont parus en 2009 sous le titre Rêves de Veille, un livre représentatif de ses trois recueils de poèmes : Rêves de Veille, Glossolalie et Histoire, histoires et en 2011 L’Ile aux cent jours, un roman feuilleton et des contes.
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